Vie pratique : pour faire garder son chien, son chat, son hamster, les « pet-sitter » sont là !
Comme nous faisons appel à des baby-sitters pour nos enfants, aujourd’hui nous cherchons à faire garder nos chiens, chats, poules ou hamsters à domicile. C’est ce qu’on appelle le pet-sitting. Un service aux multiples pratiques… et tarifs. Comment s’y retrouver ?
Pet-sitter pro et travail au noir
Parmi ces offres, beaucoup de travail au noir, une concurrence sérieuse pour les pet-sitters professionnels. Comme Sarah Valenzuela qui a créé Lille aux animaux il y a deux ans, son diplôme d’auxiliaire vétérinaire en poche. Ce jour-là, elle a deux promenades à son agenda : la première avec Yumi, « sa paupiette » comme elle l’appelle affectueusement, une demi-heure à essayer de la faire courir après un bâton. Sarah, autoentrepreneuse, vit du pet-sitting depuis un an, grâce au bouche-à-oreille et son expérience : ne surtout pas prendre de vacances l’été (l’erreur de la débutante) et mettre de côté les bons mois pour passer le creux de l’hiver. « C’est un travail très saisonnier et pas encore aussi développé ici qu’à Nantes ou Montpellier. » Mais en ce mois de ponts de mai et à l’approche de l’été, elle sent l’activité monter en puissance. Le plus gros de son travail est garanti par les visites à domicile pour les chats et donc la garde (chez elle aussi) et promenades de chiens ; moins souvent par la garde de hamsters et de lapins. Ses arguments : « Pour être pet-sitter pro, le certificat de capacité obligatoire atteste d’un minimum de formation. Je peux donner des soins comme couper les ongles, administrer des médicaments si besoin. Et je suis assurée en cas d’accident. » Ses tarifs : 15 € la promenade de trente minutes, 20 € l’heure, 12 € la visite à domicile. Des prix compétitifs avec les chenils, entre 11 et 15 € (nourriture pas toujours comprise), en moyenne dans la région pour un chien, 8 € pour un chat. Ce qui fait la différence pour un propriétaire ? Permettre à son chat de rester chez lui, là où il a ses repères et assurer une présence à son domicile. Pendant les vacances, Sarah lève aussi le courrier et arrose les plantes.
Bain à la citadelle
De retour, Yumi croise la fille de ses maîtres, entre deux cours. « On fait appel à moi parce que les propriétaires manquent de temps en semaine. » Comme celle de Django et Ipop, les deux golden retriever de deux et un an que Sarah va chercher, deux laisses à la taille. Celle-ci a recherché les services de Sarah avant même son arrivée dans la métropole lilloise, il y a deux mois. « Je faisais déjà appel à un pet-sitter à Paris. Mes chiens ont besoin de sortir, cela les sociabilise. Regardez-les avec Sarah. » Django et Ipop lui font la fête, la pressent vers la sortie. Nouvelle recherche de bâton avant un bain à la citadelle. Sarah les brossera en rentrant. Pet-sitter demande d’avoir la forme.
